*Jolokia s'incline une dernière fois.*
-Je vous remercie pour tout. J'ai récupéré l'adresse d'un auberge dans lequel je resterais, nous n'aurons qu'à communiquer par lettre pour planifier mon départ. Si un retour au Temple est nécessaire alors je me plierais à la volonté du Sage Honko.*Jolokia fait volte-face et va pour partir, il se retourne une dernière fois.*
-Je vous souhaite la bonne nuit. Et ...
*Il s'arrête, hésitant... Quelle serait la meilleure formule pour une situation comme celle-ci.*
-... Je sais que vous agirez au mieux pour Ki-Li.*Après un dernier sourire, le Sage du feu disparait au détour d'un couloir. Il marche d'un pas rapide au travers des couloirs. Quelle histoire tout de même... Il n'aurait jamais supposé qu'un maitre du feu puisse tomber si bas. Pourtant son feu avait l'air si prometteur. De toute manière, Jolokia n'en avait pas douté. La première force d'un maitre du feu, c'est son mental. Un don trop puissant placé entre les mains de quelqu'un de défaillant est un danger dont il faudra s'occuper en temps utile.
Pour le bien collectif.
Quoiqu'il en soit, il était inutile de s’embarrasser avec ces questions. L'esprit de Jolokia devait resté concentré sur ses recherches. Arrivé à la porte, le Sage enclencha le mécanisme d'ouverture avec le plus de minutie possible. En effet, nombreux étaient ceux qui étaient repartis se coucher. Bientôt, Jolokia les imiterait. Après tout son sac était dors et déjà prêt pour le voyage. Et il avait grand besoin de sommeil.*
Depuis combien de temps n'ai-je pas eu une vraie nuit ?*Hélas, depuis bien longtemps et ce n'était pas encore ce soir qu'il pourrait avoir le sommeil réparateur tant désiré. Peut-être à la Capitale ?
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C'est après un court sommeil que Jolokia se réveille, il saute hors de son lit, anormalement de bonne forme. Il s'étire brièvement et s'habille en civil. Un simple pantalon dans un tissu léger, une longue cape de voyage blanche, ses mitaines. Et en avant !
Armé d'une simple valise qu'il porte à bout de bras, le Sage s'acquitte des ultimes étapes avant son départ. Et après avoir brièvement salué les moines qu'il avait croisé dans les différents couloirs. Il prit le bateau.
Direction... Le port de la capitale.*