Avatar Reborn

Kuo Hung est né à Omashu mais a grandi dans village rural près d’Omashu, nommé Feng. Il est le fils de Katsuo Hung, ancien soldat du Roi d’Omashu et de Hura Jong, une femme d’une grande autorité mais très juste. Elle est la seule à avoir réussi à faire faire à Kuo, tout au long de son enfance et de son adolescence, toutes les tâches qu’il déteste normalement.
Les Hung étaient des fermiers, comme les autres habitants du village. Mais Katsuo, dernier enfant de la famille, avait plus d’ambition que d’être un simple fermier. A l’âge de dix-huit ans et avec l’accord de son père il s’enrôla dans l’armée d’Omashu et servit vingt-cinq ans dans la garde de la ville. Malgré toutes ces années passées en ville, le père de Kuo ne parvint jamais à tout à fait se débarrasser de ses manières bourrues et de son accent rural. C’est précisément cela qui séduit la jeune Hura Jong, fille d’artisans de la Nouvelle Ville, après dix années de service pour Katsuo. Le mariage honora la famille Jong, et ils vécurent ensemble à Omashu durant les quinze années qui suivirent. Ils eurent trois enfants. Le premier fut Hanzo, le grand-frère de Kuo, né quatre ans après le mariage de ses parents. La seconde fut Ki-Jua, la grande-sœur de Kuo, née sept ans après le mariage de ses parents. Le dernier fut Kuo, né dix ans après le mariage de ses parents. De tous les enfants du couple Kuo était le plus « sauvage ». Farceur, énergique, franc, il avait tenait plus de son père que ses aînés. Il garda des premières années de sa vie une image idéalisée de la ville, avec ses ambiances, ses marchés, son vendeur de choux. La nature disons… explosive de Kuo fut quelquefois fatale pour le pauvre vendeur de choux du marché de la ville basse.
Puis, après vingt-cinq ans de service, Katsuo fut retraité de l’armée. Il décida de retourner dans son village natal pour y retrouver la quiétude de la nature et le cycle immuable de la vie. Du jour au lendemain, la vie de Kuo changea, mais pas en mal.
Avec l’argent de sa retraite et ses économies, Katsuo acheta de la terre autour de sa demeure familiale. Avec le reste de ses économies, il fit restaurer et agrandir sa ferme. Il s’établit comme propriétaire terrien, offrant de l’emploi aux villageois qui en avaient besoin quand la saison était calme. Etant l’un d’entre eux, ils ne virent jamais Katsuo comme un étranger et un profiteur ; ils voyaient au contraire un homme prêt à aider sa communauté en cas de difficultés et qui offrait sans hésiter à qui le demandait qu’il estimait méritant. Rapidement, Katsuo devint chef du village; rôle qu’il appliqua avec équité et efficacité.
Kuo, de son côté, fut mis à la tâche dans les champs quand il eut l’âg. Son éducation citadine vira complètement de bord, il fut dès lors éduqué à la campagnarde. Il détestait les travaux des champs. Mais sa mère lui laissa peu de choix, estimant comme son père que cela ne pouvait qu’être positif pour lui.
Malgré les travaux agricoles qu’il détestait, Kuo appréciait la vie à la campagne. Il y était encore plus libre qu’en ville. Et le terrain était aussi plus propice à l’exercice de son activité préférée : péter des trucs.
Malheureusement pour lui, le village tout entier le connut bientôt comme le « sale gosse farceur » à surveiller. Quand il faisait des bêtises, on lui donnait des travaux agricoles. Ce qui le calmait… Pour un moment.
Kuo découvrit sa maîtrise à l’âge de neuf ans. Sa sœur était également maîtresse de la terre, mais pas son frère ainé. Katsuo, honoré de la présence de deux maîtres de la terre dans sa famille, s’employa à les entraîner du mieux qu’il pouvait. Il le fit selon son propre style, très empreint de ce qu’il avait appris durant son service dans l’armée. Katsuo découvrit rapidement que son fils cadet avait du talent. Beaucoup de talent. A l’âge de quinze ans, Kuo dépassait déjà le niveau de maîtrise de son père et commençait à inventer ses propres mouvements. Kuo adorait la maîtrise. Il la pratiquait dès qu’il le pouvait, et elle lui était très pratique pour travailler dans les champs. A cet âge-là, Kuo commençait clairement à devenir une force de la nature. Il avait déjà une forme physique remarquable et dépassait la taille de son père. C’est à cette époque que le village se mit à le surnommer Kuo « le Taureau ».
Son père eut alors une idée pour canaliser l’énergie débordante de son fils. Il organisa des tournois de maîtrise, qui permirent non seulement à Kuo de se défouler, mais aux autres villageois de se divertir et progresser au contact du génie de Kuo. D’abord informels, les tournois devinrent rapidement des évènements annuels qui rassemblaient des maîtres de toute la région. Kuo en sortait vainqueur, la plupart du temps. Mais il tomba également sur des maîtres plus expérimentés qui surent le remettre à sa place.
A l’âge de dix-huit ans, Kuo décida de participer au grand tournoi de lutte terrestre de Gao Ling. Au terme d’un combat éprouvant, Kuo remporta le tournoi et sa cicatrice sur le nez. Il reçut sa ceinture de champion comme preuve de sa victoire. Il la considère comme son plus grand trésor.
Maintenant âgé de dix-neuf ans, Kuo a entendu parler des troubles à Ba Sing Se. Porté par un élan typique à la jeunesse, il parla à ses parents de rejoindre l’armée d’Omashu, ce à quoi son père répondit qu’il n’était absolument pas prêt, même s’ils risquaient d’apprécier son niveau de maîtrise. Il lui conseilla plutôt de partir à son propre compte et de découvrir lui-même comment il pouvait aider. C’est ici que son histoire commence…

Kuo est un très beau garçon et a du succès auprès des femmes de son âge. Lui, il n’en n’a rien à faire et il n’en profite absolument pas.