Le Temple de l'Avatar

[Iburi]

*Iburi se gratte la tête avec un air bête.*

De quoi qu'il me cause le vioc ?

*Il était maintenant seul.*

Bon, j'ai pas perdu ma journée moi dis-donc.

*Il se lève et s'étire.*

-N'empêche, je vois pas ce qu'il pourrait m'arriver dans mon prochain ermitage ... Puis je sais pas, je ne pense pas partir tout de suite !

*Bah non vous imaginez, après une telle déclaration, il serait forcé qu'il arrive quelque chose dans la toundra et comment faire tourner ce Rp' en rond si Iburi allait dans la Toundra à ce moment précis ?

Il se retourne alors et voit l'état dans laquelle est la pièce.*

-Oh ! On se croirait dans un décor de Ken le survivant ! Il faudrait nettoyer quand même !

*Dit-il choqué par les dégâts provoqués par les excentricités du maitre. Avant de se gratter le menton affichant un air dégagé et de hausser lentement les épaules. Iburi tourne les talons et quitte la pièce. Il parcourt les couloirs en sifflotant, les mains calées derrière la tête.*

-La la la la ... Il ne peut plus rien nous arriver d'affreux maintenant !

Je sais ! Je vais aller m'installer sur le toit pour méditer à la fraicheur du crépuscule ! Vite ! Il faut que j'enlève mes vêtements pour communier avec les flocons !

*L'ermite grimpe sur le toit du temple à partir d'un balcon et envoie ses vêtements par dessus bord avant de s'installer confortablement. Sa méditation était cependant gênée par les dernières paroles de Gondhôl.*

Que pourrait-il bien se passer de si grave qui m'aurait échappé... Un rapport avec le rêve un peu loufoque du grand-père ? Mmh ... Boarf ! Je verrais bien le moment venu !

[Guru givré]

IBURI

Tu médites sur le toit du temple. Soit. Il y a des endroits plus incongrus après tout.

D'ailleurs, tu es passé à côté d'un étrange rocher dont le sommet est étrangement plat. Il ne semble pas avoir été taillé, mais plutôt usé. Il est vrai qu'un rocher au sur le toit d'un temple... Ah mais ce devait être le rocher-nuage de Gondhôl. Valait mieux l'éviter. Qui sait ce que le vieux fait... dessus.

Tu t'installes confortablement sur un matelas de neige fraîche, certainement tombée durant la nuit dernière. Tes bijoux de famille t'en remercient et en partageant avec toi une violente protestation, s'accompagnant d'une coloration tendant vers le bleu-violet.

Mais tu fais fi de tout cela et commences ta méditation. Ouais, tu médites. Est-ce que tu as jamais pigé en quoi ça consistait ? Bah, tu as toujours laissé ton esprit divaguer (Vaguer !) et fait ça à la waneguène. Pourtant, cette fois-ci est différente...

D'une parce que tu es vachement bien au frais. Ensuite parce que... tu... tu as... euh... comment dire ? Une vision voilà ! Je sais, je l'amène comme un cheveu sur la soupe. Mais quand on commence à me troller, faut pas s'attendre à de la tendresse de ma part, hein ? C'est plus drôle, comme ça de toute manière. Hem, arrêtons de digresser (Gresser !).

Une étendue blanche, immense. Tu vois un loup-garou courir. D'ailleurs, c'est étrange, il est bien petit pour un loup-garou. Surtout qu'il marche sur ses deux pattes arrière ! Il ne fait pas que courir, il fuit. Deux chien-ours polaire le poursuivent. C'est étrange, ce sont des animaux plutôt solitaires. Des gouttes de sang, il est blessé.

Ouais, je sais, tu vas me dire, pourquoi cette vision ? Parce que d'une, y a un "zoom pan in slow-mo means SHE's the target". Oui, j'ai dit "SHE". Voilà d'ailleurs à quoi elle ressemble, histoire de te motiver.
[spoiler]

[/spoiler]
Tu sens l'imminence de la situation, tu sens qu'elle est épuisée et qu'elle a perdu beaucoup de sang. Elle passe devant un rocher dont la forme hautement tendancieuse te renseigne sur sa géolocalisation.

Bon, après, si tu trolles encore et que tu fous en l'air mon animation... je te prout.

[Iburi]

*Iburi était tranquillement installé sur le toit, en pleine méditation. Car oui madame ! Il savait ce que c'était la méditation quand même ! Même si le vieux était givré, il lui avait apprit certaines choses.
Par contre le coup de la vision, ça ... C'était vraiment pas prévu.*

Pourtant j'ai pas touché aux bouteilles cachés de Lo machin et Lo truc ?

*Se grattant le menton d'une main et ses fesses de l'autre, Iburi visionnait en boucle grâce à la fonction rembobinage de son magnétoscope mental la séquence vidéo.*

MAIS QU'EST CE QUE !

*Iburi était abasourdi, voilà bien la première fois qu'il voit un Loup garou qui ressemble à un être humain. Était-ce une nouvelle espère ? Il n'avait jamais vu ce genre de créature ... La situation était problématique. Mais Iburi en tant que Ermite des glaces était aussi un des protecteurs de la Toundra !*

-Je dois y aller ! Vite !

*Et Iburi saute.*

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*Tête la première, il tombe au pied du Temple dans un tas de Neige, il en sort en un saut, récupère ses vêtements à la hâte ; il pense ceci dit à les mettre et il saute à nouveau de la petite falaise où reposait le Temple. La chute fut longue, mais le choc fut bref.
Iburi avec toute la délicatesse dont il savait faire preuve, laissa place à un grand trou, une sorte de cratère dans la glace, mais très vite il en émergea en défigurant totalement le décor, le voilà avec des masses de glaces sous ses pieds à courir en maitrisant la glace parfaitement à une vitesse prodigieuse.*

-J'AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIVE !
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[Iburi]

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[Je vous jure, c'est pas du flood !]

*Iburi revient au Temple de l'avatar, mais un poil chargé. Ca lui arrivait de temps à autres de ramener des animaux qu'il avait chassé pour que les prêtres fassent un bon ptit plat comme ils en avaient le secret. Iburi aussi savait cuisiner de bon plats de barbaques en sauce.

Malheureusement aujourd'hui, il ne ramenait pas à manger, mais très certainement des problèmes. Il ne savait pas d'où sortait cette fille, mais sa façon de lui avoir demandé gentiment de l'aide lui indiquait qu'elle n'était clairement pas le genre de fille super sympa.*

-OH LES GENS ! J'AI RAMÈNE UNE FILLE ! CA PISSE LE SANG ! JE CROIS QU'ELLE VA CREVEEEEEEEEEEEEEEER !

*Iburi maudissait son absence de toute capacité de guérison, mais on ne peut tout avoir... Iburi continue d'avancer jusqu'à une chambre où il dépose la jeune fille dans un petit lit douillet.*

C'est dégueulasse ! Elle pourrait faire attention quand même ! Elle dégueulasse le lit avec sa plaie ouverte !

*La situation était problématique, car si il n'avait pas de notion de guérison, Iburi avait des notions de survie. Et perdre tout son sang n'était clairement pas compatible avec la vie. Du coup, Iburi, un peu paniqué ne voyant personne arriver se disait qu'il fallait tenter le tout pour le tout pour ne pas que la jeune fille meurt. Non parce que bon, faut pas laisser crever les gens ! Il était un ermite de la glace, il devait aider toutes les ames de la toundra y compris les humains qui mangent les loups !

Iburi pose ses mains sur la plaie de la demoiselle et fait appel à une des seuls techniques que lui a apprit son père et qui concerne la guérison.

Il gèle sa plaie afin qu'elle ne perde pas plus de sang.

...

Oui c'est stupide et ça fait atrocement souffrir, mais on parle d'Iburi.*

[Guru givré]

IBURI

La jeune femme bien que comateuse se réveilla et hurla à la mort avant de se recroqueviller et de sombrer à nouveau. Mais avant ça, elle voulut remercier son sauveur :

-... connard.

Entre Iburi et l'autre qui gueulent comme des porcs qu'on égorge, c'est sûr que Lo Tan et Lo Min rappliquèrent aussitôt. Dans un froufrou de robes de prêtre et de sandales qui claquent sur le sol de pierre, Iburi détermina leur arrivée à....

Maintenant.

-Iburi ? Qu'est-ce qui se passe ? Qui est cette personne ?
-C'est toi qui as hurlé comme ça ? Est-ce que tout va bien ?
-Elle a perdu beaucoup de sang et tu as paré au plus pressé, n'est-ce pas, Iburi ?

Ils se retournèrent tous vers la voix familière puis se détournèrent aussitôt, gênés et estomaqués.

Gondhôl devait être en train de communier avec la nature. Et il caressait doucement la fourrure d'un louveteau dans ses bras. Il sauta alors à terre et allait se coller contre la jeune femme inconsciente.

-J'ai trouvé ce petit démon qui grattait à la porte comme un forcené. Apparemment, il cherchait quelqu'un.

Il s'avança vers la jeune femme et posa quelques doigts sur sa gorge, entrouvrit un oeil puis l'allongea sous les grognements du louveteau pour inspecter la plaie. Il grimaça.

-Ce n'est pas beau du tout. Mais au moins, elle ne finira pas exsangue. Je vais m'occuper d'elle. Tu as bien fait, Iburi.

Il les pria de sortir pendant qu'il s'occupait de la mystérieuse jeune femme.

[Iburi]

*L'ermite fut surpris de voir la femme qui hurlait à la mort, quand il gelait ses plaies, ça lui faisait mal mais pas à ce point-là.*

Elle est bien douillette la demoiselle !

*Se rappelant les menaces émises plus tôt dans la toundra, Iburi fit quelques pas en arrière en sécurité et il était armé d'un pot de chambre. Au moindre geste suspect, la demoiselle se prendrait un objet en terre cuite dans la face. Iburi était gentil, il voulait bien aider les gens, mais faut pas pousser, il va pas se sacrifier pour des ingrats non plus.
C'est à ce moment que les prêtres arrivent, Iburi se retourne vers les prêtres.*

-Bah moi et elle ... Enfin surtout elle le coup du porc... Elle s'est faites saigner par des Chiens-Ours polaire en fait ...

*Gondhôl arrive à son tour et examine l'état de la jeune fille, lachant un louveteau dans la salle qui semblait appréciait la compagnie de la jeune fille.*

Rah ! Il doit être leurré par l'odeur de la maman que la fille a mangé. Pauvre animal.

*Quand le louveteau grogna Gondhôl, Iburi fit naturellement claquer sa langue en lançant un regard emprunt de sévérité à l'animal. Franchement ! Pour une fois que le grand-père est un poil sérieux, faudrait pas qu'il vienne tout gacher ! Sinon, il le cuisinerait en ragoût non mais !

Puis Gondhôl pria les gens de sortir, Iburi se tourna le plus naturellement du monde vers les moines.*

-Ouais maintenant cassez-vous.

[Guru givré]

IBURI

Les prêtres voulurent protester contre l'injonction fort peu cordiale de l'ermite.

-Faîtes comme il dit, je vous prie.

En un mot comme en deux, cela signifiait "Cassez-vous". Lo Tan et Lo Min se regardèrent puis s'en allèrent en boudant un peu. Gondhôl s'absenta quelques minutes en demandant à Iburi de veiller sur elle, histoire d'aller chercher le nécessaire pour la soigner.

Lorsqu'il revint, il s'était recoiffé mais pas...rhabillé. Il déposa un coffret en bois sur une table et en sortit des flacons et des plantes séchées, des bandages, une aiguille et du fil. Il mit de l'eau à bouillir sur un brasero qu'il avait allumé avant de s'absenter précédemment.
Il s'avança vers le louveteau qui s'arqua sur ses positions.

-Ta maîtresse est très mal en point, il faut que je la soigne mais pour cela, il faut que tu te tiennes à l'écart pendant un temps. Je te promets que je ne lui veux aucun mal.

Appuyant ses paroles, il tendit la paume de la main en signe de sincérité. Le louveteau la renifla avant de la mordiller, faisant perler le sang du guru qui ne broncha pas le moins du monde. Puis l'animal lui lécha la paume et alla se coucher au pied de la couchette.

-Je vais t'apprendre comment soigner, vu que cela semble être ton souhait, Iburi.

Il prit un récipient et y plongea le fil et l'aiguille qu'il remplit d'eau bouillante et plaça sur le brasero.

-Le corps a besoin de multiples éléments pour vivre. L'air pour respirer, l'eau pour remplacer celle que nous perdons, la terre pour nous nourrir et le sang, le fluide vital qui irrigue notre corps comme les rigoles d'un champ. Elle en a perdu beaucoup. Peut-être trop, mais j'ai cru comprendre qu'elle n'était pas décidé à mourir. L'esprit commande au corps après tout.

Il sortit une bouteille qu'il déboucha en en reniflant le contenu. Il grimaça et nettoya les plaies à l'aide d'un linge humide.

-Notre peau protège notre intérieur, lorsqu'elle s'ouvre, le corps peut accueillir des vies extérieures qui peuvent lui être fatales. Surtout quand on est aussi affaibli. C'est pourquoi il faut nettoyer soigneusement une plaie avant de la soigner et de la refermer. J'applique un peu d'alcool dilué. Heureusement qu'elle est inconsciente, ce n'est pas ce qu'il y a de plus agréable.

Il retira les peaux qui ne pourraient être sauvées, puis il prit son aiguille, le fil et commença à la recoudre, et en détaillant à son disciple comment faire les points.

-Il faut refermer la plaie en prenant garde à ne laisser aucun corps étranger dedans ou bien cela pourrait s'infecter et entraîner la mort. Ce qui serait dommage, tu l'avoueras ?

Puis il sortit des poudres qu'il mélangea avant d'en faire un cataplasme qu'il appliqua sur ses plaies refermées qu'il banda avec l'aide d'Iburi qui l'aida à l'asseoir. Ils l'avaient soigneusement déshabillé dans les limites des convenances, bien qu'ils n'en aient que faire.
Il la couvrit d'une fourrure puis reposa ses doigts sur sa gorge et posa son front contre le sien.

-Il faut vérifier que son cœur bat avec régularité, ici. Sous tes doigts, tu dois sentir des pulsations, c'est le passage du sang dans les veines et les artères. Ce sont les battements du cœur. Un cœur qui bat trop fort ou trop faiblement n'est pas bon. Et il faut vérifier sa température, la couvrir si elle a froid ou lui mettre un linge humide sur le front en cas de fièvre.

Le guru prit une poignée d'herbes et les jeta dans le brasero, une odeur d'herbe brûlée s'éleva ainsi qu'un parfum piquant. Son matériel rangé, il se tourna vers son disciple.

-Tout ce que tu dois retenir est que le corps sait très bien prendre soin de lui-même si on l'y aide. L'esprit doit être fort également ; l'homme qui ne veut pas vivre se laissera dépérir. Retiens cependant que tu ne peux obliger quelqu'un à vivre contre sa volonté. De toute manière, on ne fait que retarder l'inévitable. On vit, on meurt. C'est le Grand Cycle, comme tu le sais déjà.

Maintenant qu'elle est soignée, il te faudra la veiller. Elle a perdu du sang, il lui faudra manger et boire pour le remplacer. Ainsi que beaucoup de repos. Et il faudra également changer les cataplasmes et vérifier que la plaie ne s'infecte pas. Tu t'en rendras vite compte, cela sent le âcre et la charogne, comme la viande avariée. Mais je pense qu'elle s'en remettra sans difficulté.

Le louveteau s'approcha des bandages et les renifla. Il éternua puis fixa le guru qui lui sourit et tendit sa paume. Il le mordilla à nouveau avant de frotter sa tête contre sa main. Il fixa ensuite Iburi et "aboya" gentiment, avant d'aller se nicher dans le cou de sa maîtresse.

[Iburi]

*On pouvait dire ce qu'on voulait sur le vieux débris, il savait avoir un peu de jugeote de temps à autre. Parce qu'Iburi a beau avoir son petit caractère et être un peu spécial dans son genre, il n'en reste pas moins sympa et voir crever quelqu'un sous ses yeux, surtout une personne qui semblait proche de la nature comme la demoiselle, ça lui aurait collé la chiasse quand même. Ce simple état de fait avait su démontrer l'impuissance d'Iburi face à la mort elle-même. Iburi avait reçu l'enseignement des Sérac concernant la maitrise de l'eau. La maitrise de l'eau des Sérac leur était propre et n'était pratiqué par personne d'autres, néanmoins, les formidables capacités qu'offraient cette forme de maitrise, outre le fait qu'elle soit pas franchement utile partout avait le gros inconvénient de bazarder tous les principes de soins à la poubelle.

Iburi se considérait comme un maitre de l'eau puissant, néanmoins, il aurait pas foutue de soigner un doigt coupé par une feuille de papier... Alors l'espèce de gros trou à l'abdomen de la demoiselle, n'en parlons pas !

Si sa maitrise de l'eau lui faisait défaut, autant écouter sagement les indications et autres cours que lui prodiguerait le rappeur (Oui faites donc une recherche google). Cette simple entrevue ne ferait pas de lui un Docteur à la canne se shootant aux opiacés loin de là... Mais bon, ce n'était pas non plus son but dans la vie. Si il pouvait préserver une vie suffisamment longtemps pour présenter le blessé à un homme de soin sans forcément lui geler les chairs... Ça pouvait être pratique, non ?

Le Guru avait terminé son office, Iburi était chargé de veiller sur la demoiselle le temps de sa convalescence. Changer les bandages, la nourrir, la faire boire toussa, toussa.*

J'ai comme l'impression de m'être fait blousé ...

*Et c'est donc la tache auquel Iburi s'attachera. Promener le loup, lui donner sa patée, lui donner des coupoles d'eau pour qu'il puisse boire ! Il s'occuperait bien du loup jusqu'à ce que la demoiselle se remette.

Oui et il s'occupera de la fille aussi, après tout le mal qu'il s'est donné, il va pas la laisser se nécroser sur place. Du coup dès qu'elle ouvrait la bouche ou qu'elle remuait il lui versait de l'eau dans la bouche et il lui carrait un bout de viande séchée dans la bouche.*

-Mange donc ! T'as besoin de force si tu veux pas laisser le louveteau orphelin.

*Et le reste du temps, elle pionçait. C'était moyen pour les interactions sociales, mais Iburi ne courant pas après ça lui allait très bien. En fait les gens inconscient étaient vraiment super sympa ! Iburi du coup ne quittait que très rarement la pièce. Et dans ces cas-là c'était pour aller chercher des provisions ou sortir un peu la bête pour faire ses besoins (il en profitait pour faire les siens aussi, il aurait jamais cru que le louveteau puisse faire des caca aussi gros que les siens).*

-T'en a dans le ventre Patrick !

*Oui, il lui avait donné un petit nom, quitte à cohabiter au chevet de la fille... Le temps passa, mais Iburi ayant perdu toute la notion du temps il crut que plusieurs mois s'étaient écoulés. Quand il n y avait rien à faire, le jeune Ermite méditait, le loup placé sur ses jambes. Il avait également apprit que l'usage était de déposer des fleurs au chevet des malades, aussi il avait récupéré un pot en terre cuite sous le lit et y avait déposé une fleur sculpté à partir d'un bloc de glace. Elle était jolie, enfin du point de vue d'Iburi, ça faisait quand même 10 ans qu'il avait pas vu une fleur, du coup, le tracé était assez approximatif.

C'est ainsi que deux jours après son arrivée, la jeune fille ouvrit enfin les yeux.*

[Guru givré]

IBURI

Elle se réveilla enfin, pleinement consciente qu'elle avait failli y passer. Elle se sentait faible comme jamais, ce qui lui arracha un grognement de mécontentement. Elle prit ensuite conscience de la douleur qui irradiait de son flanc. Elle leva la fourrure et constata l'étendue des dégâts. On l'avait recousue et soigné. Elle se souvint vaguement de moments de lucidité où on lui fourrait de la viande séchée dans la bouche qu'elle s'empressait de manger et d'eau qu'elle buvait avec reconnaissance.

Elle chercha ensuite à déterminer où elle se trouvait : dans une chambre aux murs de pierre où un petit brasero émettait juste ce qu'il fallait de chaleur pour son confort. Il y avait un vase qui baignait dans une flaque d'eau non loin de son chevet. Elle se demanda si on lui avait apporté des fleurs en lui donnant que le vase ?

-Il y a quelqu'un ?

Elle croassa plus q'elle ne parla. Sa vois était rauque de ne pas avoir parlé depuis... d'ailleurs, ça faisait combien de temps qu'elle dormait ?

[Iburi]

*Soudain une porte s'ouvrit, la lumière qui y pénétra aveugla momentanément la jeune fille alors qu'Iburi et le petit louveteau revenait de leur caca matinal. Iburi ferme la porte alors que le louveteau, content de retrouver la demoiselle lui saute dessus. Iburi, une fleur de glace dans les mains est souriant.*

-Ah bah c'pas trop tôt !

*Il pose la fleur de glace avant de se caler contre le mur et de se laisser glisser.*

-Ça va ? Bien dormi ?